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3t]6 MEMOIRES DE PiERRE DE l'-ESTO-LE.
« tant languir? Ha, pauvre peuple, pensez y; ne renet durons point, mes amis! plustost mourir. Prenons ta « armes : ce sont armes de Dieu, encores qu'elles soient « matérielles ; car c'est contre les ennemis de Dieu, Ln « bon ligueur ( et je vous declare que je le suis, et que « j'y marcherai le premier) vaincra tousjours trois et « quatre politiques. Ils ne sont point gens pour nous, « mes que nous nous voulions bien entendre; mais « U se faut aider. Qui frappe le premier, se dit-on,a « l'avantage. Je sais bien qu'il y en a ici qui diront, au « sortir, que je suis un séditieux, et qu'il me faut jetter « dans un sac en Peau. Pleust à Dieu que je Ie feusse « pour !a gloire de mon Dieu! On a bien dit qu'on me tt feroit quelque jour rostir cn la broche - avec encores it un plus homme de bien que moi ; et que nous ne <* preschions que le jeusne, mais que nous aimions « bien les lardons. Patience! Au reste, mes ainis,je « sais qu'il y en a beaucoup, et mesme de cette paroisse, « qui sont allés à Sainct-Denis et y vont tous les jours. tt et estans là vont ouir la messe. 3e vous declare que
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